Comment transmuter la blessure du rejet et retrouver confiance en soi 4/6

CE QU’ELLE EST

Le rejet est un sentiment que l’être humain ressent quand il n’est pas accepté tel qu’il est dans la société ou dans son entourage et ce dans diverses sphères de sa vie. Le coeur dit «  Je me sens en décalage, je ne me sens pas bien car je veux qu’on m’aime et me considère tel que je suis »

Elle fait partie de la condition humaine : le coeur et l’âme se disent à l’unisson «  je voudrais exister car j’ai le droit fondamental d’être ».

C’est une empreinte émotionnelle qui apparaît lorsque l’on sent ignoré, rejeté ou exclu dans les relations sociales, professionnelles et relationnelles/personnelles accompagné du sentiment de ne pas exister.

D’OÙ ELLE VIENT

Elle provient d’une série de mauvaises expériences répétées où l’on s’est senti rejeté à plusieurs reprises et où, l’égo, qui le prend comme un affront se dit « je suis mis de côté car je ne suis pas digne d’attention ou d’amour ».

L’égo, interface entre notre monde extérieur et intérieur a cette tendance à prendre les choses personnellement, à établir que les perceptions sont des faits et à nourrir nos illusions les plus profondes.

Il se sent rejeté car il dit  » puisque le monde extérieur me rejette alors ça veut dire que je dois changer l’image que je lui renvoie pour qu’on puisse m’accepter. »

L’égo nourrit l’illusion que les perceptions sont des faits.

Ce sentiment provoque une profonde solitude que l’on soit entouré ou pas, que l’on ait des centaines de relations ou très peu, voir pas de tout. On se sent rejeté car le besoin d’appartenance n’est pas rempli. On se remet en question et on se blâme de ne pas correspondre aux besoins des autres ou de la société.

On finit donc par s’isoler pour ensuite de dire « je ferais peut être mieux d’être comme ci ou comme ça » ou encore «  de porter tel ou tel masque ainsi on m’acceptera facilement » voire « Je ne suis pas assez ceci donc il faut que je sois comme cela » sans savoir que cela n’enlève en rien cette blessure.

POURQUOI ELLE EST LÀ

Elle n’est ni une punition ni une condamnation.

Elle est un signal, elle dit « Ton égo nourrit l’illusion que ta valeur se situe dans la perception que les autres ont de toi et qu’en contrôlant ton image, tu contrôleras le jugement que les autres ont de toi. Alors, écoute moi, c’est ton égo qui te juge alors si tu veux cesser de souffrir, arrête de porter des masques, sois toi-même, ose dire « non », ose t’affirmer, assume ce qui te rend unique, ne te compromets plus, sois authentique. »

J’existe car je suis.

En acceptant la blessure comme un signal, on enlève son emprise sur l’égo. On en arrive finalement au point de bascule où l’égo dit :

 » Je ne suis pas définis par ce que le monde voit de moi, je n’existe pas à travers les autres. Je suis définis parce que j’existe et je suis suffisant car j’existe. »

EN QUOI RÉSIDE SON POUVOIR

Son pouvoir réside dans deux choses essentielles :

  • Elle met la lumière sur les engrammes : les questions qui font surface dans la douleur sont précisément celles que l’inconscient a refoulé au travers des expériences précédentes. L’idée est s’autoriser à avoir ces questions ;
  • Elle apprend, à force de travail, que c’est l’égo qui est blessé que c’est lui parle à notre place, que ce n’est pas notre imagination qui veut souffrir;
  • Elle nous permet d’identifier les failles dans notre rapport à nous-même.

Une fois que l’on parvient à intégrer ces trois éléments, c’est que nous avons le recul nécessaire pour la laisser nous enseigner les clés indispensables pour notre croissance personnelle.

Tant que nous n’acceptons pas, ces expériences risquent de se reproduire jusqu’au moment où l’on aura changé notre posture face à ces situations.

CE QU’ELLE ENSEIGNE

  • La souffrance est une illusion : Ce n’est pas nous qui parlons, c’est la douleur qui parle à notre place ;
  • Notre valeur n’est pas basée sur notre appartenance aux autres ou comment les autres nous perçoivent ;
  • Notre identité n’est pas définie par les autres ;
  • Vous n’avons aucune dette envers les autres, mais sûrement envers nous-même : Qu’est-ce que l’on a fait pour se rejeter soi-même ? Est-ce que l’on s’aime soi-même suffisamment pour avoir le courage de dire « non » lorsqu’on a envie de le dire ?
  • Notre apparence n’augmente ni ne diminue notre valeur.
  • Notre valeur est indépendante des attentes des autres, de « tout le monde » et encore moins de ce que nous jugeons comme « bon » ou « mauvais » ;
  • L’acceptation de soi et amour de soi.

POURQUOI LA TRANSMUTER ?

Lorsqu’on ne transmute pas la blessure du rejet, on vit à travers le regard de la société et des autres. Le monde extérieur conditionne notre façon d’être, d’exister, de vivre, de nous comporter. Ce sont les autres qui finissent par conditionner nos choix sans que l’on s’en rende compte.

Si je ne suis pas mon propre miroir,
alors je suis celui des autres.

La transmuter nous permet de nous détacher complètement de ces illusions et de vivre en étant conscient de notre valeur et ce, de façon alignée et authentique.

COMMENT LA TRANSMUTER ?

  • Acceptez. Quelle que soit la question ou l’élément, ne résistez pas, acceptez.
  • Répondez aux questions suivantes :
  • Qu’est-ce qui m’empêche de m’accepter tel que je suis ?
  • Pourquoi est-ce important pour moi de changer ?
  • Est-ce que cela en vaut la peine ?
  • Suis-je maître de mes propres choix ?
  • Qui influence ma vie ?
  • Ai-je suffisamment d’amour en moi pour m’aimer de façon authentique ?
  • Suis-je prêt.e à maintenir mon intégrité personnelle quoi qu’il arrive ? Quelle que soit la contrainte/pression réelle ou perçue ?
  • Quelles sont mes valeurs ? Pourquoi sont-elles si importantes à mes yeux ?
  • Qui suis-je ?

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