CE QU’ELLE EST ?
La blessure de l’abandon vient du fait que comme son nom l’indique, le blessé se sent abandonné. Ce qui importe ce ne sont pas les circonstances ou les personnes extérieures. Mais bien ce qui se travaille dans l’individu. A savoir un sentiment d’abandon, d’isolement et de solitude.
Tout être humain a besoin d’appartenir à une communauté, d’être entouré, socialement et humainement parlant. C’est humain et parfaitement normal.
D OÙ ELLE VIENT ?
Cette blessure de manière générale se manifeste dans la plus tendre enfance. En effet, la plus grande peur d’un enfant en bas âge (entre 2 à 5 ans) est d’être abandonné. Elle n’a pas besoin d’un départ physique ni d’un rejet manifeste : l’absence émotionnelle d’un proche, l’indisponibilité affective, ou même une présence « absente » (être physiquement là sans être là) peuvent suffire à créer cette empreinte. L’enfant ne vit pas son besoin de lien. Et c’est là que commence à se former une faille : un vide intérieur qui aura constamment besoin d’être comblé à travers l’autre.
Cette blessure, chez l’adolescent/adulte lorsqu’elle est non résolue, agit comme un filtre au niveau des expériences sociales et interrelationnelles, altère les attentes et nourrit l’illusion qu’on a besoin de la validation de l’extérieur pour se sentir entier. Plus elle est inconsciente, plus elle influence nos modèles d’attachements et dépendances.
Là où cela devient le moins évident, c’est qu’il est prêt à rester dans des relations qui drainent son énergie, qui le poussent dans des directions qu’il sait intimement qui ne lui conviennent pas, de rester dans des relations malsaines voire dangereuses (çàd qui mettent en danger son intégrité mentale, physique, psychique, émotionnelle et/ou psychologique) car son besoin de sécurité et de « nourriture émotionnelle » est plus important.
Elle se cache dans le besoin de plaire à tout prix, dans la peur de dire non, dans l’angoisse d’être seul même pour quelques heures. Le manque d’appartenance est ressenti comme une menace existentielle pour l’égo, et l’individu peut alors préférer une présence toxique à une solitude qu’il ignore saine pour lui.
Ce sentiment de » j’ai besoin de toi » « sans toi je ne suis rien » ou alors « qu’est-ce que je vais devenir? » « pourquoi je suis comme cela? » peuvent très vite engendrer de la culpabilité (çàd être profondément dur envers soi-même pour quelque part « vouloir » souffrir dans ces relations. Car une part de nous sent qu’on se trahit. Et cette trahison intérieure déclenche un conflit : La part de nous qui sait qu’elle mérite mieux, et celle qui a peur de tout perdre si elle choisit de partir.
Le but de la transmutation ici est de se libérer de ces liens énergétiques et surtout se retrouver soi-même après s’être perdu dans le miroir des autres.
POURQUOI ELLE EST LÀ ?
Son but, comme toute blessure est de signaler aux différents corps (mental/émotionnel/énergétique/magnétique) que quelque chose nuit à notre bien-être et intégrité. Dans le cas précis de l’abandon, la peur de perdre l’autre est en réalité la peur de se perdre soi-même en s’éloignant de l’autre.
C’est la peur que si l’autre s’en va ou si on met un terme à la relation, une partie de nous disparaisse avec lui. Car on a projeté inconsciemment sur lui une fonction vitale : celle de nous faire exister, sécuriser et valider. La dépendance s’installe. On s’attache non pas à la personne, mais à ce qu’elle symbolise pour notre système blessé à savoir le sentiment d’être en sécurité avec soi-même à travers l’autre.
Elle est le reflet de mémoires internes qui associent solitude à danger, et lien à survie. Le corps énergétique les enregistre comme des tensions, fuites et blocages. Et tant qu’elles ne sont pas devenues conscientes, elles continuent de guider nos choix relationnels et affectifs sans que nous en ayons pleinement conscience.
Par exemple : je suis une femme et j’ai grandi avec un père émotionnellement absent. Alors je choisis inconsciemment un homme qui lui ressemble çàd, indisponible émotionnellement car mon système (qui est altéré/défaillant et je ne le sais pas) se sent en sécurité dans cette dynamique.
EN QUOI RESIDE SON POUVOIR ?
Toute relation est un transfert d’énergie. Ce que nous mettons à disposition des autres doit nous revenir afin que nous puissions récupérer notre souveraineté.
Et c’est en cela que la blessure d’abandon est précieuse : elle a le pouvoir de mettre la lumière sur les failles et dissonances internes que nous ressentons par le biais de …l’égo. En apprenant à nous auto-observer sans jugement, nous avons des prises de conscience jusqu’à parvenir à une clé : toute souffrance vient de l’égo. « Si je souffre c’est mon égo qui parle. Qu’est-ce qu’il essaie de me dire ? Et comment cela va me faire grandir ? »
Le but n’est pas de couper instantanément les liens avec ces personnes et/ou situations et/ou circonstances, mais bien de parvenir à un état de détachement absolu où vous avez complètement intégré que votre valeur ne se trouve pas dans votre présence aux autres mais bien en vous.
Vous savez que cette blessure prend du terrain dans votre cœur et votre âme lorsque votre capacité de décision est altérée par l’amour que vous pensez que les autres ressentent envers vous. Sauf que dans la plupart des cas, ce n’est pas réciproque. Et vous vous perdez vous -même à aimer les autres tels que vous voulez être aimé plutôt que de les aimer pour ce qu’ils sont essentiellement.
EN QUOI ELLE EST NOTRE PROFESSEURE ?
Cet engramme enseigne énormément d’éléments sur soi :
- Le lâcher-prise : prendre de la hauteur au lieu de s’enfoncer dans la relation ;
- Ecouter son coeur : il sait et ne ment jamais ;
- Comprendre que nous sommes dignes d’être aimés pour ce que nous sommes et non pour ce que les autres pensent que nous sommes ;
- A être authentique : lorsque nous le sommes, nous n’avons plus peur d’être abandonnés car nous sommes connectés à notre soi véritable ;
- A être juste envers soi-même pour pouvoir l’être avec les autres ;
- A être ferme, constant et congruent dans nos actions.
POURQUOI LA TRANSMUTER ?
Lorsque nous parvenons à la transmuter, nous nous apercevons que :
- Nos actions ne reflètent plus les désirs et les volontés des autres mais bien des nôtres.
- Notre comportement n’est plus influencé par le monde extérieur ;
- que notre niveau de liberté intérieure grandit sans jamais faire de mal aux autres ;
- Notre intégrité personnelle et émotionnelle psychologique et énergétique sont préservés ;
- Notre champ aurique augmente et qu’il commence à développer des mécanismes d’autoprotections.
COMMENT LA TRANSMUTER ?
Pour la transmuter, nous vous proposons des pistes, voyez celles qui vous conviennent le mieux. Le principal c’est que votre intention et la qualité de l’énergie que vous allez mettre pour déclencher le processus soient purs çàd : ne pas se venger, ne pas faire de mal à autrui et le faire pour soi.
- Cultiver l’amour de soi : tous les matins et/ou soirs, prenez un moment à vous et faites-en un rituel. Qu’elle que soit l’activité que vous voulez faire, faites en sorte que c’est bien vous qui l’avez choisie et qu’elle nourrit votre énergie (ex: prendre un bain avec mon plateau et son vin, lire un livre, écouter de la musique et danser, prendre soin de soi, etc) ce moment est VOTRE moment à vous et est essentiel pour alimenter votre ancrage intérieur
- Méditez : fermez les yeux, concentrez-vous sur votre respiration et sur les battements de votre coeur.
- Prenez un papier et écrivez je t’aime signez et affichez-le dans un endroit que vous pouvez voir tous les jours
- Travailler avec le chakra racine : il est lié au sentiment de sécurité, libérer ces blocages (developper ici)
- Faites une activité créative : sport, dessin, peinture, écriture, poterie, autres
- Apprenez à vous aimer
- Proclamez devant le miroir tous les jours pendant 11 jours :
Je suis l’amour de ma vie : je suis aimé, béni, protégé et surtout digne de recevoir tout ce que j’incarne. Je suis l’Amour Eternel.
Lotha — un rappel. Un portail. Une présence.


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